Tétradrachmes S.55
Article publié dans OMNI N°16 (2022)


CONTEXTE HISTORIQUE

L’arrivée au pouvoir de Phraates IV s’accompagne d’une purge massive au sein de sa propre famille, avant de s’étendre aux membres de la noblesse parthe, dont bon nombre ne doivent leur salut qu’à la fuite en territoire étranger1. Phraates doit tempérer pour un temps son obsession d’un complot interne pour faire face à Marc Antoine, mais sitôt le danger romain écarté il instaure à nouveau la terreur et une répression aveugle. En 31 avant J.-C., les dignitaires parthes qui ont échappé au massacre se rangent derrière Tiridates pour chasser du trône Phraates, qui se replie chez les Scythes. Mais ce dernier ne tarde pas à rassembler une armée et fait son retour au bout de quelques mois, contraignant Tiridates à se retrancher en Syrie, sous protection romaine2. Bien que Rome ne lui apporte aucun soutien militaire, Tiridates parvient pourtant à s’emparer du trône parthe au printemps 26 avant J.-C., pour la seconde fois3. Sa victoire est toutefois de courte durée, il doit s'enfuir à nouveau en territoire romain en juillet de la même année4, laissant le champ libre à Phraates IV.


1 Wolski 1993, p. 141 ; Verstandig 2001, p. 196-198.
2 Wolski 1993, p. 146 ; Verstandig 2001, p. 211-212.
3 Verstandig 2001, p. 213-214.
4 Dès août 26 av. J.-C. sont frappés des tétradrachmes à l’effigie de Phraates IV (S.51.21 : voir par exemple vente Triton XIII, lot 674 ou vente Busso Peus 388, lot 488).



LES TÉTRADRACHMES S.55

Sous le type 55, Sellwood a rassemblé tous les spécimens frappés entre janvier 28 et juillet 26 avant notre ère, où ne figure pas de « verrue dynastique » au front du souverain, et les a pour cette unique raison assignés à Tiridates5. Que cette « verrue » soit la représentation réaliste d’une lésion physique, ou qu’elle soit un symbole d'appartenance dynastique est un sujet qui a été largement débattu6, sans faire l’unanimité, et ne sera pas développé ici.
L’importance de la présence ou non de cet attribut sur les tétradrachmes de cette période a peut-être été surestimée. Cette particularité ne suffit pas à elle seule à déterminer l’autorité responsable de ces émissions, et n’autorise pas à occulter d’autres aspects décisifs, tels que le style et les spécificités de l’effigie, ainsi que la datation que nous révèle le revers. En premier lieu, si on devait exclure du monnayage de Phraates IV les tétradrachmes qui ne portent pas cette marque distinctive, que dire des spécimens S.50.1/4, où elle est également absente, et qui ont été émis en 37 avant J.-C., soit bien avant la première prise de pouvoir de Tiridates ?
En prenant en compte à la fois les caractéristiques de l’effigie et du revers, on peut répartir ces tétradrachmes en cinq séries distinctes :

I.   S.55.2 et variantes : février à juin 28 avant J.-C.
L’année, ΔΠΣ, est visible sous le trône. Le mois, ΔIΣ, ΞAN, ΔAI (Fig. 1) ou ΠANH, est à l’exergue. Cette série hérite en partie des caractéristiques stylistiques des tétradrachmes S.50.1/4 émis pour Phraates IV. Au revers, notamment, le roi tient un arc, un détail qu’on ne retrouvera plus tard que sur le type S.50.14. A l’avers le roi porte une barbe courte et un griffon orne l’extrémité du torque, mais désormais l’effigie du roi arbore la « verrue dynastique », ce qui aura sans doute échappé à Sellwood7.
En conséquence, bien que répertoriés S.55, il n'y a pas de raison de douter que ces tétradrachmes appartiennent au monnayage de Phraates IV.

S.55.2
Fig.1  Tétradrachme S.55.2 v., mai 28 av. J.-C.  (CollecOnline, Collection Togirix25)

5 B.Simonetta, en 1987, adopte le même classement, ainsi que Shore en 1993.
6 Hart 1966 ; Todman 2008 ; Sinizi 2018.
7 La « verrue dynastique » est parfaitement visible par exemple sur le spécimen S.55.2 de la vente Bertolami 57, lot 203, ex Collection Simonetta.


II.   S.55.1 et S.55.12/14 : janvier à juillet 28 avant J.-C.
Sur les tétradrachmes S.55.1 on peut lire ΔΠ8 sous le trône et []PITI à l’exergue, ce qui correspond à janvier 28 avant J.-C., tandis que sur les tétradrachmes S.55.12/14 on trouve à l’exergue les mois ΔAICIOY, ΠANHMOY et OΛΩIOY (mai, juin et juillet) mais pas d’année. Ces types S.55.1, 55.12, 55.13 et 55.14 montrent de grandes similitudes, particulièrement le style de l’effigie et le rendu de la coiffure, en plus de l’absence de « verrue dynastique ». On peut légitimement en déduire que tous ont été émis dans le même laps de temps, en 28 avant notre ère, et sous la même autorité.
François de Callataÿ, en 1994, intégrait cette série aux premières émissions de Phraates IV9. Toutefois, si on compare ces tétradrachmes à ceux frappés entre février et juin 28 avant J.-C. pour Phraates IV (S.55.2 et var.), le manque de ressemblance est évident, que ce soit le portrait, la coiffure, mais aussi le style du revers. On a en fait deux séries produites simultanément, l’une entre janvier et juillet et l’autre entre février et juin de la même année, à partir de coins réalisés par des graveurs différents et donc sans doute en des lieux différents, pour manifestement deux concurrents. Partant de là, l’attribution des tétradrachmes S.55.1-12/14 à Phraates IV est difficilement soutenable.
Sellwood, pour sa part, avait assigné ces monnaies à Tiridates, mais les dates ne coïncident pas. En effet, comme on l’a vu plus haut, Tiridates dispute le pouvoir à Phraates IV à partir de 31 avant J.-C., mais ce dernier regroupe ses forces rapidement et Tiridates doit s’esquiver et chercher refuge en Syrie, en 30 ou 29 avant J.-C., avec le consentement des Romains. Et ce n’est qu’en 26 avant J.-C. que Tiridates s’empare du trône pour la seconde fois, avant de devoir s’enfuir de nouveau en territoire romain après seulement quelques mois au pouvoir. Aussi, les tétradrachmes émis en 28 avant J.-C. ne peuvent pas lui être crédités. Par ailleurs, le portrait des tétradrachmes S.55.1-12/14 n’a rien de commun avec celui des spécimens S.55.7/9 de Tiridates, ce qui confirme qu’il est hautement improbable que ces deux émissions appartiennent au même souverain.
En 1904, Allotte de la Fuÿe publie un article dans la Revue Numismatique avec pour titre « Les monnaies arsacides surfrappées ». Il y décrit notamment le tétradrachme ci-dessous (Fig. 2), qui faisait alors partie de sa collection.

S.55.12
Fig.2  Tétradrachme S.55.12, mai 28 av. J.-C.  (Collection parthika)

Il voit à l’exergue du revers "un fragment de légende ....KIOY.... appartenant à une pièce antérieure". Pourtant, à l’examen de la monnaie, l’évidence d’une surfrappe n’apparaît pas, et ce qui a été interprété comme ....KIOY.... doit plutôt être lu []ICIOY, pour ΔAICIOY, le Δ étant hors flan et le A à moitié visible. Il s’agit donc du mois, ce qu’on peut vérifier sur au moins deux autres spécimens du même type où le mois figure en totalité10.
Allotte de la Fuÿe s’intéresse ensuite de façon très détaillée aux caractéristiques stylistiques de ce tétradrachme : à l’avers un portrait plus expressif et une chevelure traitée plus artistiquement que sur les frappes de Phraates IV, au revers la finesse inhabituelle du visage du roi, copie fidèle de l’effigie de l’avers, mais aussi les différences épigraphiques de la légende, en particulier la forme des Φ. Il en conclut logiquement que ce tétradrachme n’appartient certainement pas à Orodes II, Phraates IV ou Tiridates.
Pour finir, il développe longuement l’hypothèse d’une émission faite pour Pacorus, le fils aîné d’Orodes II. Hélas, si cette thèse est séduisante, elle se heurte à la datation établie plus haut pour les types S.55.1-12/14, c’est-à-dire 28 avant J.-C. ; en effet, à cette date Pacorus est mort depuis dix ans déjà, tué dans sa dernière tentative d’envahir la Syrie, et son effigie n’a donc aucune chance de figurer sur ces tétradrachmes.
S’impose dès lors l’existence d’un "usurpateur", qui a contrôlé une partie des territoires parthes au cours du premier semestre 28 avant notre ère, et qui n’a laissé d’autre trace dans l’histoire qu’une poignée de tétradrachmes. En tout état de cause cette tentative aura vite tourné court et on ne peut que spéculer sur l’identité de ce prétendant et sur la localisation de l’atelier responsable de la production des rares spécimens S.55.1-12/14.

8 Sur les deux spécimens S.55.1 de la collection Petrowicz (vente Naville XII, lots 2288 et 2289) on lit distinctement ΔΠ sous le trône. Le Σ qui aurait dû suivre ces deux caractères a été omis, peut-être simplement parce que le graveur n’a pas su placer trois caractères sur un espace aussi réduit.
9 Callataÿ 1994, p. 52.
10 Ventes Naville XII, lot 2289 et Pegasi 37, lot 253.


III.   S.55.3/6 et variantes : mars à septembre 27 avant J.-C.
A l’avers, l’effigie ne porte pas de « verrue dynastique ». Au revers l’année, EΠΣ, est placée verticalement sous le trône. Le mois, ΞANΔI, APTE ou ΔAIΣI (mars, avril, ou mai) est à l’exergue. On trouve également Π ΔAIΣI , O ΔAIΣI , Γ ΔAIΣI (Fig. 3) et Y ΔAIΣI , le caractère ajouté ne pouvant être interprété que comme la première lettre des mois suivants, juin, juillet, août et septembre11.

S.55.5
Fig.3  Tétradrachme S.55.5, août 27 av. J.-C.  (Collection privée)

Pour qui ont été frappés ces tétradrachmes ? S’ils avaient été émis pour Tiridates, il y a fort à parier qu’ils auraient subi le même sort que les spécimens S.55.7/9 (voir plus loin), c’est-à-dire qu’ils auraient été massivement retirés de la circulation après l’éviction définitive de Tiridates, et probablement refrappés à l’effigie de Phraates. Mais on ne constate rien de tel avec cette série, les exemplaires qui subsistent aujourd’hui sont relativement nombreux, et on ne relève pas de tétradrachmes de ce type surfrappés. Par ailleurs, si le style du portrait est en rupture totale avec les frappes immédiatement antérieures de Phraates IV, il est parfaitement compatible avec le reste du monnayage de ce souverain. Aussi, faute de proposition alternative suffisamment étayée, l'attribution à Phraates IV de cette série reste la plus solide12.

11 Afin d’éviter de produire de nouveaux coins de revers, l’atelier a pu dans un premier temps réutiliser des coins avec ΔAIΣI en ajoutant simplement le caractère Π, afin d’indiquer le changement de mois. On peut supposer que le graveur, une fois les coins à modifier à sa disposition épuisés, a produit de nouveaux coins avec le caractère approprié, mais tout en reproduisant par habitude un ΔAIΣI désormais sans signification.
12 Fr. de Callataÿ, en 1994, ne suit pas Sellwood et Simonetta et donne à Phraates IV la totalité des tétradrachmes de cette période, à part les spécimens S.55.7/9 qui ont à l’évidence été frappés pour Tiridates.


IV.   S.55.10 et S.55.11 : avril 27 avant J.-C.
Il n’y a pas de « verrue dynastique » sur le front du roi à l’avers. Le mois, APTEMI, est à l’exergue au revers, mais l’année est absente. Un monogramme, dont la signification n’est pas établie13, a été ajouté au revers de ces deux types (Fig. 4 et 5). Les effigies des types 55.10/11 et 55.3/6, ces derniers frappés avec certitude en 27 avant J.-C., sont extrêmement ressemblantes, ce qui implique que ces émissions sont certainement contemporaines. D’autre part, un examen rapide des revers des tétradrachmes des figures 5 et 6 (S.55.11 et S.55.8) montre qu’ils sont sans aucun doute de la même main, et si proches dans les détails et les proportions du sujet que leurs coins ont dû être gravés à relativement peu de temps d’écart.

S.55.10 S.55.11
Fig.4  Tétradrachme S.55.10, avril 27 av. J.-C.  (Collection privée) Fig.5  Tétradrachme S.55.11, avril 27 av. J.-C.  (Collection parthika)

En mettant en avant l’absence de « verrue dynastique », diverses attributions ont été proposées. L’éventualité d’une émission pour Tiridates se heurte à la même problématique que la série précédente, il n’est pas nécessaire d’y revenir.
Plus récemment14, sur la base des écrits de Flavius Josèphe, les types S.55.10/11 ont été alloués à un usurpateur du nom de Mithridate15, qui se serait emparé du pouvoir entre 15 et 10 avant J.-C., au détriment de Phraates IV. Mais cet épisode ne coïncide pas avec les dates relevées sur les tétradrachmes S.55. En conséquence on s’attachera davantage aux fortes similitudes de style constatées plus haut et on assignera à Phraates IV les types S.55.10/11, comme la série précédente et pour les mêmes raisons.

13 B. Simonetta 1987, p. 94, soutient que ces monogrammes sont formés des lettres Π,O,Λ, et qu’ils désignent donc Polis, mais il est beaucoup plus probable que ces monogrammes sont de simples marques de contrôle.
14 G.R.F. Assar 2011, p. 133.
15 Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XVI.253 : « … Alexandre avait écrit à ses amis de Rome en les priant de le faire mander au plus tôt par l’empereur, car il pouvait révéler un projet formé contre celui-ci : son père avait sollicité l’amitié de Mithridate, roi des Parthes, contre les Romains … » (traduction de R. Harmand).


V.   S.55.7/9 et variantes : mars à juillet 26 avant J.-C.16
Le portrait vigoureux visible sur les rarissimes spécimens17 S.55.7/9 qui sont parvenus jusqu'à nous est très éloigné de celui des autres tétradrachmes de cette période ; on remarque notamment que la coiffure ne comporte que trois vagues au lieu de quatre (Fig. 6 et 7).
Au revers l’année, ςΠΣ, est placée verticalement à droite de Tyche. L’abrégé du mois, ΞA, AP, ΔAI, ΠA, ou OΛ, est entre le roi et Tyche.

S.55.8 S.55. -
Fig.6  Tétradrachme S.55.8, avril 26 av. J.-C.  (Collection parthika) Fig.7  Tétradrachme S.55 (inédit), juillet 26 av. J.-C.  (Collection parthika)

Le qualificatif ΦIΛOPΩMAIOY18 de la légende et la date qui figure au revers confirment que ce type peut être mis au compte de Tiridates sans ambiguïté, et limité à sa seconde tentative de ravir le pouvoir à Phraates IV, après son séjour chez les Romains.
La rareté des tétradrachmes de Tiridates s’explique par le fait que lorsque Phraates IV reprend le pouvoir en août 26 avant J.-C., il s’empresse non seulement d’émettre ses propres tétradrachmes (S.51.21 et suivants), mais aussi de retirer la totalité des exemplaires de Tiridates en circulation, avant de les surfrapper à sa propre effigie19.

Tableau 1
Tableau 1.  Récapitulatif des seuls spécimens connus20 attribuables à Tiridates.


16 Mois auxquels on peut ajouter février, en incluant la monnaie hybride du Tableau 1.
17 En cumulant collections publiques et ventes privées, l’auteur de cet article a recensé 690 tétradrachmes de Phraates IV, mais seulement 10 exemplaires à l’effigie de Tiridates. Dans la trouvaille étudiée par Fr. de Callataÿ en 1994, pourtant riche de 356 tétradrachmes de Phraates IV, il n’y en avait aucun.
18 Sur le spécimen S.55.7 de l’A.N.S on lit aisément []OPΩMAIOY. Parmi les ventes récentes, on peut citer aussi deux tétradrachmes S.50 qui conservent nettement les traces d’une frappe antérieure de Tiridates ; sur le premier (New York Sale 34, lot 301) demeure visible ΦIΛOP[] et sur le second (Kuenker eAuction 38, lot 65) sont encore lisibles AYTOK[] et en dessous []MAIO[] de ΦIΛOPΩMAIOY.
19 Callataÿ 1994, p. 44.
20 A l’exception bien entendu des exemplaires qui pourraient se trouver dans des collections privées, sans être passés par les ventes publiques de ces dernières décennies.



En conclusion, les tétradrachmes S.55 sans « verrue dynastique », bien qu’émis sur une courte période de deux ans et demi, peuvent être répartis entre trois souverains, notamment grâce à des portraits bien individualisés.
L’effigie de Tiridates est immédiatement identifiable, bien différente de celle des autres spécimens classés S.55, et les tétradrachmes 55.7/9 sont donc certainement les uniques monnaies jamais frappées en son nom.
Dès lors, tout laisse penser que les séries S.55.3/6 et 55.10/11 appartiennent à Phraates IV, les tentatives de les attribuer à un autre souverain étant disqualifiées par la chronologie. Quant aux tétradrachmes S.55.1 et 55.12/14, ils ne peuvent être assignés ni à Tiridates ni à Phraates IV, ce qui suppose l’existence d’un troisième prétendant, au règne malheureusement trop éphémère pour ne pas être tombé dans l’oubli.




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